POURQUOI SOUTENIR Emmanuel GIBOULOT,Vigneron courageux et résistant ?

Publié le par Daniel NOEL-FOURNIER

La flavescence dorée est apparue dans le vignoble bourguignon depuis quelques années,aprés avoir conquis,depuis trente ans les vignobles languedociens,bordelais, ect..

Aujourd'hui les vignobles français sont pratiquement tous atteints,ainsi que le vignoble portugais.

Passons rapidement sur la description de cette maladie a phytoplasme pour se pencher sur sa transmission .

Accusé N° 1 ,levez-vous: L'insecte SCAPHOIDEUS TITANUS,surnommé Cicadelle de la flavescence dorée est donc le suspect privilégié.Il pique les plants atteints,se gave de sève empoisonnée et après contamine les plants sains.Donc,pour l'Administration de l'Agriculture,détruisons l'insecte et nous bloquerons la transmission de la maladie.C'est ce raisonnement simpliste ,qui a été imposé aux vignerons avec des traitements chimiques répétés et cela n'a nullement empéché l'extension de la maladie a tout le vignoble.VINI VITIS BIO avait dénoncé,dès 2001,l'échec de ces mesures qui n'ont eu pour résultats que la destruction de la micro faune auxillaire ,la raréfaction des oiseaux,,facteurs importants de l'équilibre biologique dans le vignoble,avec pour corrolaire l'empoisonnement des applicateurs et de leurs collaborateurs.

Ne pas oublier que tous les insecticides chimiques ou issus des plantes (roténone,pyrèthre,ect;;;) fonctionnent tous de la meme manière,par blocage des axones du système nerveux des insectes ,qu'ils pénétrent par contact ou par ingestion.

Les vignerons le savent très bien .près d'ici,en Dordogne un vigneron a préféré arracher ses vignes que de traiter,y compris avec des produits autorisés en bio.Son épouse agée de 55 ans étant atteinte de la maladie d'Alzheimer,il ne se voyait pas contraint a utiliser un produit neuro toxique.La réponse de bon sens des vignerons en bio ou en conventionnel,pleine de bon sens,est simple: "Ils ne traitent pas et ne le disent pas !"

Alors que faire ? :Partant du constat que les seules zones ou la maladie ne progresse pas,alors que les traitements sont très faibles,voire inexistants,les vignerons,dans leur grande sagesse,ont mis en place des mesures prophylactiques:

- visite des parcelles a partir du mois de juillet

-identification ,arrachage et brulage des pieds suspects

-brulage des bois de taille

-traitement d'hiver,aux huiles ,des pieds de vigne,pour détruire les formes hivernantes de l'insecte.

-ect .....

Ces mesures pleines de bon sens obtiennent des résultats encourageants,sans préjudice a l'environnement,a l'écosystème,sauf aux profits énormes des firmes de l'agrochimie,qui,dans les traitements obligatoires ont trouvé un gisement énorme de profits qui compense les mesures de baisse imposée réglementairement d'utlisation de produits phytosanitaires.

Daniel NOEL-FOURNIER

Fondateur de VINI VITIS BIO

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